Julie Moynat<p>Le saviez-vous ? Avant, dans les ESAT, il y avait une large majorité de personnes handicapées venant d'IME (instituts médico-éducatifs, où on parque les enfants handies). Donc des personnes qui n'avaient jamais été à l'école ordinaire, avec des handicaps qu'on dit "lourds" comme la trisomie, par exemple.</p><p>Aujourd'hui, il y en a de moins en moins car il y a de plus en plus de personnes qui ont travaillé d'abord dans le milieu ordinaire. Hé oui, pensez-vous, avec une logique de rentabilité (dont certains objectifs sont mêmes fixés par l'Agence régionale de santé pour pouvoir obtenir des fonds !), forcément, les personnes pas trop handicapées qui peuvent aller vite, conduire, savent lire et écrire, etc, c'est mieux !</p><p>Et on envoie même des personnes non handicapées dans les ESAT, maintenant.</p><p>Thibault Petit mentionne : "Dans le milieu, on se pose la question : à terme, les handicapés auront-ils toujours leur place dans les ESAT ? Ces établissements ne sont-ils pas en train de devenir des usines pour chômeurs ? Pour gueules cassées, jeunes à problèmes, asociaux, psychotiques, pas assez productifs ?"</p><p>Hé oui, surprise, quand on crée des dérives, ça ne peut que dériver encore plus 💁♀️</p><p><a href="https://eldritch.cafe/tags/Handicap%C3%80vendre" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>HandicapÀvendre</span></a> <a href="https://eldritch.cafe/tags/ESAT" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>ESAT</span></a> <a href="https://eldritch.cafe/tags/validisme" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>validisme</span></a></p>